En 2014, SOSCuisine participait à l’élaboration de menus sportifs présentés dans le livre L’Avantage Nutrition pour performer au hockey, une référence pour les joueurs de hockey et leurs familles. À quelques jours du lancement de la version française du livre, c’est avec plaisir que nous vous présentons Pearle Nerenberg, co-auteure du livre, foodie et mordue de hockey.
Comment le hockey est-il entré dans ta vie ?
J’ai été beaucoup inspirée par mon père qui était un fan des Canadiens de Montréal. Très jeune, j’étais déjà attirée par ce sport. J’allais voir les matchs de mon frère quand j’avais seulement 3 ans, assise dans les estrades avec mon casque de hockey sur la tête. J’ai commencé à jouer à 4 ans pour l’équipe de la ville de Lachute, puis à 14 ans, au secondaire, je suis entrée dans un programme Sport-Études aux États-Unis. J’ai joué dans l’élite au niveau universitaire pour le programme de Cornell (NCAA division 1) jusqu’en jusqu’en 2005 avant de prendre ma retraite. Je manquais de temps et je voulais me consacrer à ma maîtrise en nutrition à l’université McGill. Par contre, je suis restée impliquée dans le milieu du hockey et j’ai été entraîneur.
Qu’est-ce qui te plaît autant dans ce sport ?
Pour moi, le hockey a toujours été du pur plaisir, le plaisir d’être active physiquement m’apportait beaucoup de joie. Et ce n’était pas toujours facile de jouer dans l’élite : on est loin de la maison, on ne voit pas souvent nos amis et notre famille. Il y a des sacrifices à faire, mais la joie et le plaisir de jouer l’emportent.
Pourquoi t’être tournée vers la nutrition ?
Je n’avais pas prévu devenir nutritionniste, c’était en quelque sorte écrit dans le ciel. D’un côté, mon père est un chef à l’affût des tendances culinaires et ma mère, enseignante à la maternelle. La nutrition rejoint ces deux aspects: la nourriture et l’éducation. J’ai toujours été intéressée par les bienfaits des aliments et j’ai toujours eu cette curiosité autour de l’alimentation. À la maison, nous étions végétariens, ce qui n’était pas très traditionnel à Lachute. J’ai mangé mon premier steak à 23 ans en voyage à Barcelone (rires). J’ai aussi été végétalienne pendant que je jouais au hockey au niveau universitaire. J’ai toujours aimé explorer de nouvelles avenues.
Selon toi, la nutrition sportive a-t-elle beaucoup évolué depuis les dernières années ?
Oui, mais on a encore beaucoup de progrès à faire. La science de la nutrition est avancée, mais on n’a pas encore les programmes pour éduquer les personnes-clés du milieu sportif. Dans le milieu du hockey, par exemple, on ne comprend pas encore très bien comment faire, comment supporter les athlètes. Il y a un changement de mentalité et de culture qui doit continuer à se faire. C’est fou quand on pense que dans les années 80, on avait le droit de fumer dans les vestiaires de LNH.
Auteure, nutritionniste, intervenante dans le milieu du hockey, chroniqueuse, maman, comment fais-tu pour garder le cap ?
Il faut savoir dire non et connaître nos priorités. Si on me propose une activité qui ne m’aide pas à atteindre mes objectifs ou qui n’est pas dans mes priorités, je préfère refuser, car en ce moment, ma priorité, c’est ma fille et ma famille. Je ne suis pas une « Super Maman » et je ne crois pas à cette image de la Wonderwoman qui peut tout faire. Il y a juste sept jours dans une semaine ! Il faut trouver un équilibre et accepter qu’on ne peut pas toujours tout faire.
En dehors de ton implication dans le milieu du hockey et ton travail de nutritionniste, que fais-tu dans tes temps libres ?
J’amène ma petite sur la glace (rires). J’aime la gastronomie, alors quand j’ai le temps, j’aime aller dans un bon restaurant avec mon mari, juste pour le plaisir de déguster de la fine cuisine. Je vais aussi m’entraîner en salle dans un centre pour mamans-bébés et je fais un peu de pilates.
La version française du livre L’Avantage Nutrition pour performer au hockey sera disponible en version numérique dès le 26 octobre. Retrouvez les recettes SOSCuisine conçues pour le hockey.
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