La réponse est: NON, selon une étude publiée par le département américain de l’Agriculture (USDA), qui révèle que la plupart des fruits, légumes et autres aliments santé coûtent moins cher que la malbouffe. Pourquoi alors certains consommateurs croient le contraire?
D’après le USDA, tout dépend de la manière utilisée pour comparer les prix. Si l’on compare le prix par calorie — comme le font plusieurs -, alors les pâtisseries très caloriques peuvent sembler une aubaine par rapport aux fruits et aux légumes.
Mais lorsqu’on compare le coût des aliments selon des critères nutritionnels, et que l’on utilise le prix par portion, on constate que les légumes, fruits, céréales et produits laitiers sont plus abordables que la majorité de la malbouffe. Par exemple, manger un beignet glacé au chocolat de 240 calories pourrait ne pas nous rassasier, tandis qu’une banane qui en contient 150 le pourrait.
Pour arriver à cette conclusion, le USDA a suivi pendant une année les achats alimentaires de plusieurs familles.
Chez SOS Cuisine, nous suivons depuis 7 ans les prix des principales bannières canadiennes et nous en sommes rendus aux mêmes conclusions, c’est-à-dire qu’on peut manger sainement en payant moins cher lorsqu’on choisit des produits de saison et qu’on profite des spéciaux des circulaires des supermarchés. C’est ce qu’on appelle « Manger intelligemment«
Je suis entièrement d’accord avec cette notion: » Manger intelligemment » Ça nous fait réfléchir et surtout ça ne donne pas trop de culpabilité si on se permet de temps à autre une petite gâterie…. un petit cornet de crème glacée ou une pointe de tarte au sucre… C’est merveilleux a vie est belle…Bonne semaine
C’est peut-être vrai si on compare les prix précisément de cette façon. Mais si avant d’en déduire que les personnes à petit revenu peuvent très bien se nourrir sans dépenser plus, on devrait aussi tenir compte d’autres facteurs sociaux et environnementaux.
Par exemple, des études ont montré que les fruits et légumes frais sont plus difficiles à trouver et coûtent plus cher dans les quartiers pauvres où l’on voit plus de petits dépanneurs que de grands supermarchés qui offrent les fameux « grands spéciaux ».
On sait aussi que dans ces quartiers, il y a proportionnellement plus de restaurants qui servent de la malbouffe (et notamment dans le voisinage des écoles) que dans les quartiers mieux nantis.