On appelle ‘truite’ plusieurs espèces de poissons de la famille des salmonidés. La plupart vivent exclusivement en eau douce, mais certaines espèces passent leur vie adulte dans la mer et remontent les rivières pour se reproduire comme les saumons.
Le nom dérive du grec « trôktês », qui signifie «vorace», par allusion au gros appétit de ce poisson carnivore. Les qualités gustatives de la chair de la truite sont largement reconnues. Selon la variété et le mode d’élevage, elle contient des quantités variables de gras, en bonne partie de type oméga-3.
On en fait l’élevage depuis environ 150 ans. Au début, c’était surtout pour en repeupler les rivières afin de satisfaire la demande des amateurs de pêche. Plus tard, ce fut surtout pour la production commerciale. Les techniques d’élevage plus récentes en bassins, sur terre, qui fonctionnent en circuit fermé, sont jugées saines et écologiques.
Le type de truite produite localement chez nous est l’arc-en-ciel, tandis que la saumonée est le plus souvent importée. La truite grise (touladi) issue de la pêche sportive peut contenir des taux élevés de mercure et il est conseillé d’en manger au maximum deux repas par mois (450 g en tout). Il n’y a aucune restriction pour les autres espèces de truites.
Essayez notre recette de Truite grillée avec réduction de vinaigre balsamique.
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 2 juin 2012.
Laisser un commentaire