Une alimentation adéquate, même imparfaite, est importante pour le bon déroulement de l’allaitement et pour éviter l’épuisement.
Les femmes qui allaitent ont des besoins plus élevés en énergie, environ 400 kilocalories de plus chaque jour durant la première année d’allaitement. Le Guide alimentaire canadien recommande 2 à 3 portions supplémentaires de n’importe quel groupe d’aliments. Répartissez vos portions en 3 repas et collations afin d’aider à maximiser votre énergie.
Les besoins nutritionnels de la femme qui allaite sont plus grands que ceux de la femme n’allaitant pas, en particulier pour la vitamine A, la vitamine C, la vitamine B12, le zinc et les protéines. Une alimentation variée et équilibrée permet de satisfaire ces besoins nutritionnels augmentés. A chaque repas, choisissez des légumes de 2 couleurs différentes et incorporez des aliments provenant d’au moins 3 des 4 groupes alimentaires. Pour les liquides, on recommande tout simplement de boire afin d’étancher sa soif. Si la consommation est insuffisante, l’urine sera foncée. Toutefois, il ne semble pas y avoir de lien entre l’hydratation et le volume de lait produit. Une bonne hydratation aide à l’absorption des nutriments.
Un supplément de vitamines et minéraux est recommandé lorsqu’on décèle une carence lors de l’évaluation nutritionnelle. Pour les bébés allaités, il est important de noter que Santé Canada recommande un supplément de vitamine D jusqu’à l’âge d’un an. La dose est de 400 UI par jour.
Occasionnellement, il est possible de boire de l’alcool, si consommé en petite quantité. L’alcool consommé par la mère passe dans le lait maternel et l’élimination de l’alcool prend 2 à 3 heures pour chaque verre, la durée d’élimination fluctuant selon le poids corporel. Idéalement, il faudrait éviter de donner le sein pendant les 2 à 3 heures suivant la consommation une boisson alcoolisée.
Laisser un commentaire