Au Canada, le bar du Chili est l’icône du poisson non écologique – car surpêché, mais il existe d’autres types de bars que l’on peut consommer sans s’inquiéter pour la survie de l’espèce et pour l’environnement.
En effet, on appelle « bar » plusieurs espèces de poissons originaires de l’Atlantique, essentiellement de la famille des Moronidés, mais que l’on retrouve depuis 150 ans aussi dans les eaux du Pacifique suite à des interventions humaines.
Le mot « bar » vient du germanique « bars », qui veut dire pointe, en référence aux dangereuses épines dorsales de ce poisson. En France, il est aussi surnommé « loup de mer », car c’est un carnivore très vorace.
Chez nous, en épicerie, on trouve toute l’année du « bar rayé« . Il s’agit d’une espèce anadrome, c’est-à-dire que sa fraye a lieu en eau douce. C’est un poisson mi-gras dont la chair blanche et délicate a un léger goût de crustacé et qui n’a que très peu d’arêtes. Il résiste bien à la cuisson et s’apprête donc très bien sur le barbecue.
Essayez notre recette de Bar grillé au fenouil
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 28 juillet 2012.
Alors, d’où doit provenir le bar écologiquement correct?